Ce document est une réflexion portant sur créativité et littératie pronant un rapprochement entre les deux sphères.
Je vois deux manières d'aborder la question de la créativité.
Dans les deux cas, les étudiants auront appris des choses. Et dans les deux cas, les pratiques en seront modifiées, ne serait-ce parce que les étudiants ne peuvent pas ne pas tenir compte du passage d'un schéma ABC à un schéma AC : ils se diront qu'on attend quelque chose d'eux.
En raison de ces similarités, je ne pense pas qu'il faille opposer une vision portant sur l'apprentissage, cloisonnée au niveau des sciences de l'éducation, et une vision portant sur la créativité, cloisonnée au niveau de la littérature ou des arts numériques. Les deux types d'expérience proposés (un schème B marqué par une confrontation soit à la littérature soit à la théorie) sont distincts, mais ils me paraissent tous deux pertinents pour stimuler l'imagination créatrice et la raison régulatrice (qui respecte les règles, les conventions) de l'étudiant. Je suis donc favorable à cette double approche. Historiquement, questionnement sur l'apprendre à apprendre (la littératie) est né dans les bibliothèques, et s'est déployé dans les SIC, avant d'être repris par la communauté éducative.
En conclusion, doubler le temps de l'expérimentation par un second exercice portant sur la créativité ne me paraît pas très cher à payer en ressources de notre côté, à condition de bien anticiper et définir un ensemble de “critères de mesure” auxquels nous pouvons réfléchir dès maintenant. Cependant, il faut quand même prendre en compte certains obstacles :
Il faudrait alors envisager de confronter les deux types d'expérience.